En 2007, le kid de la bande des Hauts-de-Seine, grâce au financement massif de sa campagne électorale se hisse à la présidence de le République. Au bout de son quinquennat, on comptera un million de chômeurs supplémentaires, 75 milliards d’euros de cadeaux fiscaux, une casse industrielle de 350 000 emplois due aux délocalisations. En 2012, 8.5 millions de personnes vivent alors en France sous le seuil de pauvreté. Sur le plan extérieur, son bilan n’est guère plus brillant : on se souvient notamment du fameux discours de Dakar le 26 juillet 2007, du naufrage politique de son entrevue avec Poutine, des « prouesses diplomatiques » de son intervention en Géorgie (2008) débouchant sur un cessez le feu temporaire. Trois ans après, Moscou occupe militairement l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, régions autonomes de la Géorgie dirigées au knout par des exécutifs fantoches inféodés au Kremlin. On connait la suite … Mais on se souvient surtout du chaos lybien résultant de l’intervention franco-anglaise visant à renverser son vieil ami Kadhafi. On me pardonnera ces quelques écarts frondeurs qui visent plus la fonction jupitérienne d’ailleurs que le vulgaire homme politique. Je dois toutes ces manifestations d’humeur aux enseignements d’une professeur d’histoire retraitée qui abhorrait littéralement le personnage.
Les personnages de ce roman étant réels, toute ressemblance avec des individus imaginaires, serait fortuite.
Raymond Queneau
