L’ESTRAN
« … C’est seulement lorsque le soleil se couche à marée basse qu’on saisit vraiment la dualité de ce paysage qui s’offre alors à nous . Car alors le photographe ne photographie plus un seul soleil couchant. Il observe dans son viseur deux astres au crépuscule. Toute la plaine au premier plan où se reflète le second se nomme justement le luisant. C’est cette matière glacée que forme le film d’eau sur le sable qui transforme toutes les ombres mouvantes à sa surface en ombres chinoises. Et ce sont ces silhouettes sombres, à contre-